Psy chaotique
Est-ce par manque d’amour que tu n’as pas poussé,
ou es-tu né sans fleurs, rétréci, guindé ?
Être hésitant à l’œil blafard,
sais-tu le blanc, vois-tu le noir ?
Y a t’il eu un hier, où le doute absent dans ton cœur,
tu te rêvais grand, fier, dans chaque battement de bonheur ?
Ta confiance, une anecdote, valse l’incertitude,
peut-être… peut-être pas… peut-être…?
En écu un air docte, l’attitude encore à l’étude…
puis-je être…ne puis-je pas… puis-je être…?
Tes poches remplies « d’il se peut  » autant que de « va t’on savoir »,
la gélatine de ton être ne file que le cafard.
A ceux qui vivent tout bas,
au lieu d’une aile, une fleur, une branche, une pause,
tu les étales d’un « allongez-vous là  »!
Si morose ton divan, ta rose...
Ta main béquille au menton, l’index tient le nez.
Si tu lâchais tout l’ensemble, crois-tu qu'il pourrait tomber ?

Toi pour qui l’âme n’est plus qu’un fantôme,
que tu la nies, du coup, fervent, extrême,
sache que mon amour n’est pas un atome,
au revoir sans merci, animal toi-même !
Natália