Plus de camps, que le ciel
Aujourd’hui papa,
serré dans mes bras, mon bébé c’est toi.
La vie te quitte, tu quittes la mienne.
Va pas trop vite, souviens-toi... je t’aime.

Ton front contre ma joue,
chevalier tu chasses la peur.
Entre nous l’espace n’est plus,
seul l’amour est à l’heure.

Tes yeux, hier éteints,
s’ils ne voient que quelques contours,
regarde-moi ce matin,
pour toi je prends celui de l’amour…

Mes bras sont ton ponant, tels les tiens furent mon levant…

Tu peux, rejoins les étoiles,
n’aie plus peur, n’aie plus mal.
Quand tu brilleras dans le ciel,
tu reverras l’arc-en-ciel !
Natália