L'éternité inachevée
Je ne peux croire que notre toujours, ait déserté en trop longtemps.
Lorsque tu épousais mon cou, que s’unissaient nos deux flancs,
je te respirais amour, quand je te frôlais amant.
Fui le pourpre de mes joues détrôné par le blanc…

Le cœur mendiant le sou, tendu à ta caresse,
tu m’accordes un « salut », tu n’as plus que cette pièce.
Nouveau riche d’une histoire, tu as déjà oublié,
le froid, la faim, la soif, qu’est de vivre sans l’être aimé.
Reine en gueuse transformée…

Grand seigneur tu m’abandonnes, la faveur de l’amitié.
Va, prends, sers-toi à ta guise !
Une aumône si déplacée, qu’un bigot dans mon église.
C’est pas ça la terre promise…

Le cœur devenu Lazare,
dans le noir cherche l'Arche.
Celle où ton amour en loi, avait écrit « lève-toi et marche ! »
Vient demain, doux plus tard, réchauffe-moi de ce que tu caches….

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L’éternité peut s’achever, et tu vois, je m’en suis tirée.
Je ne suis pas devenue poussière,
mon cœur n’a pas été changé en pierre.
Sans regrets, sans peut-êtres, sans malgrés,
Eh bien je crois encore aux fées...

Je te fais mes amitiés
Natália 10 novembre 2003