Deux coeurs à peine
Ta main qui veille la sienne,
dans ton cœur tu la promènes,
ses épaules réconfortées
d’une étole en amour tissée.
Tu l’as aidée, jour après jour,
à savoir épeler l’amour.
Elle gesticulait, donnait des cris
si dans tes yeux naissait l’ennui.
Tant d’amour, de loyauté,
pour de nul ainsi se soucier !
Tous fuyaient devant ses crachats,
tu l'as relevée dans tous ses faux pas.
Il y a si peu de gens comme ça,
comme empreints d’ « il était une fois »,
capables, telle la voûte céleste,
d’étreindre une terre aride, agreste...

Puisse ton dévouement, le temps vaincre,
le devenir, ton coeur craindre.
Que ta main la retienne.
Que son âme ne s’envole qu’avec la tienne.
Natália